FRANCE: En 2025, les courtiers face aux nouveaux arbitrages des assureurs : êtes-vous prêts à tenir la barre ?
Le 30 juin 2025, l’ACPR a publié les études sur la situation des grands groupes bancaires français et des assureurs soumis à Solvabilité II à fin 2024.
BPA a analysé le rapport relatif au secteur de l’assurance.
Une situation financière plus tendue pour les assureurs
La dernière étude de l’ACPR (n°173 – décembre 2024) dresse un constat sans appel : si les indicateurs commerciaux sont globalement bien orientés, la solvabilité globale du secteur se dégrade. Le ratio de solvabilité moyen est passé de 249 % à 238 % en un an, avec une chute plus marquée chez les bancassureurs.
Les assureurs doivent désormais conjuguer :
des exigences de capital plus élevées (risque marché, risque taux, risque de concentration),
une baisse de leurs fonds propres, en partie utilisée pour soutenir les taux de revalorisation des supports euros,
et une nécessité stratégique de préserver leur rentabilité technique, dans un environnement de taux mouvants et de marges sous pression.
Des arbitrages à venir dans les réseaux de distribution
Dans ce contexte, les assureurs n’auront pas d’autre choix que de procéder à des arbitrages dans leurs réseaux :
Sélectivité accrue des partenaires (volume d’affaires, rentabilité, conformité),
Réduction ou renégociation des conventions de courtage, parfois de manière brutale,
Favoritisme croissant des réseaux intégrés ou plateformes digitales internes,
Recherche de canaux plus prévisibles et compatibles avec la collecte longue (PER, gestion pilotée, unités de compte, etc.).
Le modèle économique du courtage est donc exposé à des évolutions structurelles. Rester passif, c’est courir le risque d’être étiqueté comme “non stratégique” dans un tableau Excel de rationalisation.
De nouveaux produits, de nouveaux défis
En parallèle, la structure même des produits évolue. En 2024, la collecte nette sur les supports non rachetables (notamment PER) a dépassé 5,8 milliards d’euros, contre une décollecte sur d’autres contrats. Les assureurs orientent leurs stratégies vers :
les produits à durée longue,
les supports en unités de compte ou à gestion pilotée,
les modèles plus capitalisants que réactifs.
Cela appelle un repositionnement pour les courtiers : nouvelles compétences, formation des équipes, outils adaptés, accompagnement client sur la durée, etc.
Un impératif : revoir ses plans de résilience et de continuité
Face à ces mutations, la résilience devient un avantage concurrentiel. Il est temps pour les cabinets de courtage de :
mettre à jour leur plan de continuité d’activité (PCA),
définir un plan de résilience stratégique : scénarios d’arbitrages, diversification des portefeuilles, gestion de la dépendance aux top compagnies,
améliorer leur pilotage des risques commerciaux et réglementaires.
BPA, à vos côtés pour renforcer votre résilience
Chez BPA, nous aidons les courtiers à tenir la barre dans les eaux incertaines de la conformité et de la stratégie d’entreprise. Notre expertise couvre :
le diagnostic stratégique de résilience,
la mise à jour des PCA dans un contexte Solvabilité II,
l’accompagnement à la transformation commerciale et réglementaire,
l’aide à la repositionnement vis-à-vis des compagnies.
En 2025, ne soyez pas le maillon faible des arbitrages assureurs. Devenez leur partenaire de confiance.
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